De la même manière que l'année dernière, je m'évertue d'éviter l'hiver métropolitain. Cette fois-ci, ce ne sont pas les eaux du Pacifique vers lesquelles je me suis tournée. A la découverte de la mer des Caraïbes, voila déjà un mois que je suis en Guadeloupe.

Autre changement depuis l'hiver dernier : je ne suis pas partie seule. En plus d'être en charmante compagnie, j'ai donc à portée de main un « assistant » qui, de son œil affuté de moniteur de plongée, repère et nomme les espèces sous-marines croisées. J'ai également un nouvel objectif macro qui a déjà fait ses preuves. Vous le découvrirez au fur et à mesure de mes clichés : les profondeurs guadeloupéennes regorgent de petits trésors, et l'objectif que j'utilisais jusqu'à présent pour les photos sous-marines (le fish-eye 10-17 de Tokina pour les curieux/connaisseurs) n'aurait pas été approprié. Je ne l'abandonne pas pour autant, mais à défaut de requins et autres raies mantas, je pars buller à la recherche de crevettes, crabes, et petits organismes que je trouve photogéniques !

Sédentarité oblige, j'ai embarqué dans mes valises mon trépied que je compte bien utiliser pour quelques poses à longues durées.

Les premières semaines sur l'ile ont été dédiées à la recherche d'un appartement et d'une voiture (un grand merci au Bon Coin pour son aide d'une grande utilité!!!). Une petite leçon de géographie s'impose : il y a plusieurs îles en Guadeloupe. En plus de l'île principale, la Guadeloupe se compose des Saintes, de Petite Terre, de la Désirade et de Marie Galante). Pour ce que est de l'ile principale, les formes et positions de Basse Terre à l'ouest et de Grande Terre à l'Est  lui valent le surnom de l' « Ile Papillon ».

Cliquez ici pour voir une carte de la Guadeloupe.

Me voici donc installée depuis près d'un mois dans la commune de Bouillante, située sur Basse Terre. A quelques centaines de mètres en surplomb de la plage de Malendure, connue pour la vue sur les ilets Pigeon, la Réserve Cousteau des plongeurs. Mon « chez nous » se voit depuis l'extrémité des ilets !

© Nelly Massoud