De retour en métropole depuis presque deux semaines, je vois défiler sur l'écran de veille de mon ordinateur un méli-mélo de mes photos de voyages. Alors pour combler la frustration de ne plus mettre la tête sous l'eau pendant encore quelques semaines, je plonge dans les images de ces six derniers mois, et remonte des méandres de mon ordinateur avec quelques archives.

Donc oui, j'ai fait une plongée à l'ile de Pâques. Une seule. Pour me faire une idée. La réputation de l'ile de Pâques est plutôt fondée sur ces statues plutôt que sur ses profondeurs. Je n'ai pourtant pas été déçue.

Comme on me l'avait raconté, la visibilité est magnifique. Peut-être entre 40 et 60 mètres lorsque j'y étais. Quel bonheur pour la photographe "enthousiaste" que je suis!

(référence à un précédent article, cliquez ici).

Des parois abruptes à proximité des motus, avec une multitude d'oursins qui s'accrochent à la roche.

Comme on me l'avait prédit également, peu de poissons. Ou du moins, beaucoup moins que dans certaines profondeurs polynésiennes. Alors les plongeurs apprennent à plus profiter du paysage et de ses habitants, tout en découvrant quelques poissons et coraux qui méritent tout notre respect.

Quelques beaux bancs de poissons nous croisent régulièrement.

Avec juste ce qu'il faut de courant pour se laisser porter durant la plongée, j'en consereve un très bon souvenir. Si un jour j'y retourne, je demanderais à découvrir le moaïs que les pascuans ont submergé pour perpétuer le mystère des statues géantes !

© Nelly Massoud